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LES 5 ACTUS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CETTE SEMAINE

  • 22 juillet 2016

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SEMAINE #29 : DU 18 AU 24 JUILLET

Napoléon vous a envoyé un poke

Vous vous souvenez de ces longs après-midi passés à réviser votre bouquin d’histoire ? En 2016, ce rendez-vous avec l’histoire se passera… dans votre messagerie instantanée ! C’est le projet de News Corp Australia, un groupe média australien, qui a lancé un chatbot sur Facebook Messenger cette semaine. Celui-ci incarne « Archie Barwick », un soldat qui a combattu pendant la première guerre mondiale. Vous pouvez poser des questions à ce personnage et il vous envoie régulièrement des anecdotes historiques sur son expérience du front, comme si il vivait encore en 1916. Une conversation anachronique donc, qui permet aux Australiens de s’approprier leur histoire… et de réinventer la pédagogie. Si les candidats au Bac pouvaient chatter avec de grandes figures historiques comme ils le font avec leurs amis, l’histoire deviendrait une seconde nature… À quand les packs de chatbots avec De Gaulle, Louis XVI ou Churchill inclus pour remplacer les cahiers de vacances ?

Laissez tomber les musées, allez sur Google

Cette semaine, Google a sorti une nouvelle application appelée « Arts et Culture ». Celle-ci vous donne accès en ligne aux oeuvres de plus de 1000 musées de 70 pays différents. Il est également possible de visiter un musée en 360°, ainsi que de grands monuments historiques en réalité virtuelle. Finalement, vous évitez le billet d’avion jusqu’à New-York, la queue interminable au MoMa et celle de Beaubourg, les touristes agglutinés devant chaque tableau du Louvre, et le ticket d’entrée. Décidément, l’accès à la culture que nous offre le digital modifie la signification du « voir » : « Connaître un tableau », est-ce que cela inclut de l’avoir contemplé sur l’application Google ? Si nous visitons un musée en réalité virtuelle, est-ce que nous y sommes allés pour autant ? La fiction a t-elle moins de valeur ? Peut-être que la frontière entre oeuvre et représentation numérique se dissipe de plus en plus…

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Pokémarques

On vous parlait la semaine dernière de Pokémon Go, cette application qui a irradié le web (et on parle pas de Pikachu). C’était sans compter toutes les initiatives des marques pour surfer sur le raz-de-marée. Le CEO de l’application a déclaré qu’il serait possible pour les marques de payer pour être sponsorisées : leur location apparaît alors sur la carte du jeu comme une « arène » – un lieu de combat entre Pokémons où se pressent les joueurs. Ainsi, Mc Donald’s sera un des premiers à être sponsorisé. Certains commerces lui ont emboîté le pas : il est déjà possible pour n’importe quel joueur d’acheter des « lures », ces points bonus qui lui permettent d’attirer des Pokémon là où il se situe. Inutile de dire que cette fonctionnalité a été d’un grand secours pour les restaurants et les boutiques afin d’attirer une petite foule de badauds devant leurs enseignes. Quand les joueurs vont à la chasse aux Pokémons, les autres vont à la chasse… aux consommateurs.

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Dis moi ce que tu likes, je te dirai pour qui tu votes

Lorsque vous rencontrez quelqu’un qui n’est pas du même bord politique que vous, il y a des chances pour que vos goûts diffèrent radicalement. Cette semaine, le NY Times a mené l’enquête en analysant les données des utilisateurs de Facebook qui ont liké les pages de Trump et celles de Clinton. Ils observent notamment que les deux bords, en plus de ne pas partager d’idéaux communs, n’écoutent et ne regardent pas les mêmes choses. Si les soutiens de Clinton écoutent plutôt Adèle et Beyoncé, les autres préfèrent Ted Nugent et George Strait. Le cinéma parle également à travers eux : les soutiens de Clinton likent les pages de Harry Potter et Titanic, pendant que les Trumpistes préfèrent God’s not dead et American Sniper. Finalement, les opinions politiques sont loin d’être isolées des autres opinions et semblent même s’organiser en système. Preuve aussi que notre exposition sur Facebook révèle plus qu’on ne l’imagine…

Spoti-spy

Lorsque vous écoutez votre morceau préféré sur Spotify et qu’une publicité vient interrompre le plaisir, c’est déjà agaçant, mais ça l’est encore plus quand le spot ne vous concerne pas. Cette semaine, Spotify compte y remédier : l’enseigne d’audio-streaming a signé un contrat avec des agences de « tech ads » afin de mieux cibler ses auditeurs. Bienvenue à la publicité musico-personnalisée ! Celle-ci prendra en compte votre âge, votre sexe, et surtout vos préférences musicales. Quoi ? Mais oui, la musique peut aussi être une donnée exploitée en publicité. Que vous écoutiez les Beatles ou Justin Bieber ne dit pas la même chose sur ce que vous désirez. Bref. Spotify fait passer le message : au moins, la publicité intempestive s’inscrira dans nos goûts… Une manière d’améliorer l’expérience de l’auditeur peut-être ?

Si vous voulez être le geek le plus cool ce week-end, sachez que…

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