SEMAINE #01 : DU 02 JANVIER AU 08 JANVIER

Récré Apple

À chaque début d’année, on tente d’imaginer les surprises que celle-ci nous réservera… et on va vous spoiler l’une d’elles : vous allez bientôt recevoir une demande d’autorisation de sortie pour vos enfants pour aller dans… un Apple Store ! What ?? Oui, oui. Désormais, il est possible pour le corps enseignant de quelques métropoles françaises d’organiser une petite excursion dans un magasin rempli d’iPhones et de Mac, en vue de réaliser de « captivants projets créatifs » (dixit le site Apple).
C’est-à-dire réaliser une vidéo, lire sur iBook, ou composer une petite musique. Bon. On vous avait déjà dit que les GAFAs prenaient très à cœur les problématiques d’éducation. Mais imaginez la même chose chez Fnac pour tester de nouvelles lunettes de VR, ou chez Mr Bricolage pour un atelier artisanat… Décidément, l’image d’Apple comme vecteur de l’innovation et de la créativité pour tous ferait presque oublier qu’il s’agit d’une marque commerciale… comme une autre !

Yes We Can…adian !

Et si surfer sur Internet devenait un droit inaliénable ? En tout cas, le gouvernement Canadien a tranché : l’accès à Internet haut débit fait partie d’une préoccupation vitale pour les citoyens canadiens. Oui, oui, vitale ! Le gouvernement compte investir des millions pour aboutir à une société ultra-connectée d’ici dix à quinze ans, et digitaliser les deux millions d’habitants qui n’ont pas encore accès au Web haut débit.
Dans sa déclaration, le gouvernement stipule qu’il s’agit désormais d’un service de « base », pour accéder aux services publics tels que la santé, l’éducation, le divertissement, et qui contribue à la qualité de vie décente d’un citoyen canadien… Hé bah ! En voilà une nouvelle. Après tout, avec le basculement des services publics vers le numérique et l’essor de l’économie du web, ce serait dommage de laisser la fracture numérique béante. La politique tente de résorber l’écart : il y a désormais tant de coïncidences dans notre vie de tous les jours avec le digital, qu’il paraît logique de l’ériger en droit fondamental… On espère que le Canada fera passer le message…à haut débit 😉

Video killed the radio stars

Facebook se la joue radios-pirate. Et oui, le number 1 lance la possibilité d’éditer des contenus audio dans le fil d’actu de ses pairs. Mais attention, que de l’audio ! Exit le culte de l’image, le privilège est laissé à la voix. Un peu étonnant quand on voit les efforts de la plateforme pour devenir à « 80% » composée de contenus vidéo en 2020…
En tout cas, comme son prédécesseur le « Live Video », « Live Audio », permettra aux utilisateurs de s’enregistrer en temps-réel à l’aide d’un simple bouton. Une perle pour les marques qui voudraient donner de la voix sans miser sur l’image : une déclaration à faire, un discours intéressant, un chanteur en live, tout cela sans fioritures, et directement depuis la plateforme. Peut-être même une manière de renouveler la radio : et si l’avenir du podcast était d’être hébergé sur une même plateforme, Facebook ?

Il est venu le temps de la mesure

Il fallait attendre les prémisses de son entrée en bourse pour que Snapchat se réveille… et programme des outils de mesure pour nos chers annonceurs européens. À la traîne (par rapport à Facebook) ? Mieux vaut tard que jamais !
Désormais, les marques lancées à l’aventure pourront mesurer l’efficacité de leurs campagnes de vidéastes grâce aux données de Moat, le champion américain des mesures de l’attention publicitaire. C’est-à-dire qu’ils auront les réponses précises à ces questions : mes snaps ont été vus par des humains ou des robots ? Combien d’humains ont activé le son ? Bref. En tout cas, avec 50 millions d’utilisateurs européens de l’appli au fantôme, on imagine que ces outils donneront l’impulsion pour convaincre les marques de sauter le pas… Pas vrai ?

L’info toujours l’info

Quand Facebook peine à s’assumer comme un vecteur d’information, et rechigne à prendre des mesures contre les intox qui déferlent sur notre feed, Twitter décide de reprendre le flambeau. Notre cui-cui préféré a testé les « push notifications » – vous savez, ces alertes qui nous stressent toute la journée – pour jouer les réseaux d’info en continu. On avait vu clair dans le jeu de Twitter quand celui-ci s’était déplacé vers les « News app » sur l’App Store l’année dernière…
Bon. En vérité, ces notifications sont régulées par un algorithme qui détecte les sujets les plus en vogue dans notre feed, reliées à la section « Temps forts » de Twitter (si, si, elle existe). Ensuite, la notification est rédigée grâce à une synthèse de tous les tweets qui relatent l’actu… Mais comme il s’agit d’un test, c’est encore un algorithme qui choisit qui recevra l’info de manière aléatoire. On ne sait pas encore si Twitter va conserver cette fonctionnalité, mais on espère qu’elle ne tombera pas dans le piège: la push notification de toutes les rumeurs du net, on s’en passera…

Si vous n’avez pas eu le temps de flâner sur le net, prenez le :

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