« Seriez-vous prêt à nous dire dans quel hôtel vous avez séjourné hier soir ? – Non, je ne pense pas. – Pourriez-vous nous dire à qui vous avez envoyé des messages récemment ? – Non, Sénateur, pas ici. – C’est de ça dont il s’agit. Vous, vous avez le droit à votre vie privée. Pas vos utilisateurs. » Dis-donc, le passage de Zuckie devant le Congrès américain commence fort. L’illustre directeur de Facebook, plutôt timide et effacé, a dû faire face à la fronde des Sénateurs et des médias au moment de son audition pour l’affaire Cambridge Analytica.
Les pistes évoquées par les politiques ? Des amendes conséquentes, une régulation des publicités et la création d’un comité d’éthique. Sauf que Zuckie ne compte pas se laisser faire. Il a affirmé qu’une version gratuite de Facebook serait toujours d’actualité, avec le même modèle économique. Mais il aspire à plus de mesures pour la confidentialité des utilisateurs, surtout après avoir avoué que ses propres données avaient été siphonnées par l’application malveillante… Affaire à suivre.