Il ne se passe pas une semaine sans qu’une étude sur l’addiction aux smartphones soit menée ou rendue publique. C’est le cas de la toute récente étude d’une société anglaise de neurologie, qui déplore les effets de la nomophobie. La nomo, quoi ? Vous en faites sûrement l’objet, il s’agit de cette peur panique d’oublier son téléphone quelque part, et de se sentir perdu sans l’avoir à proximité. Les chercheurs expliquent que cette peur repose sur une addiction, qui crée dans notre cerveau les mêmes réseaux de neurones que quelqu’un d’accro à l’opium.
Résultat, lorsqu’ils interrogent des étudiants, ils découvrent que ceux qui sont les plus accros à leur téléphone sont aussi ceux qui sont les plus angoissés. Mais encore faut-il résoudre le problème de l’œuf ou la poule : est-ce que le smartphone vient accentuer une pré-disposition de ces personnes à l’anxiété, ou est-ce qu’il le crée de toutes pièces ? On aura toujours du mal à départager la responsabilité…