Si vous aviez l’intention de faire du droit, vous vous seriez sûrement cassé la tête à propos de cette affaire. Celle qui a refait surface cette semaine, et qui embarrasse la justice américaine : il y a plus de sept ans, un singe avait momentanément subtilisé l’appareil d’un photographe américain parti en voyage en Indonésie. La bête s’était alors prise en selfie (oui, oui)… Une fois l’appareil récupéré par son propriétaire, ce dernier a publié les photos… Sauf que l’association de défense des animaux, la PETA, avait réclamé que les droits d’auteur reviennent à l’animal, représenté par l’association, plutôt qu’au photographe. Une autre solution était que ces photos tombent dans le domaine public.
L’affaire a d’abord été classée, au profit d’un accord à l’amiable entre les parties. Mais elle ressurgit, car la cour d’appel aspire à ce qu’une décision définitive soit rendue… ce qui peut mettre des années, en passant par la Cour suprême des Etats-Unis. Jusque là, un animal n’était pas considéré comme une personne juridique bénéficiant de mêmes droits qu’un humain, mais vu la tangente qu’a prise cette affaire, on peut s’attendre à tout. Alors, prêts à ce que votre chien vous intente un procès ?