On vous avait déjà parlé des « petites mains du web » qui agissent dans l’ombre et s’occupent de modérer les contenus violents sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, Il en a fallu du temps pour les autorités publiques se réveillent : à la suite d’une plainte déposée par une ancienne modératrice de Facebook, qui évoque un stress post-traumatique après avoir été exposée à des milliers de contenus horribles, c’est l’Organisation Internationale du Travail, rattachée à l’ONU, qui s’alarme sur le sujet.
Dans un rapport paru cette semaine, l’OIT dénonce les conditions de travail des « crowdworkers« , ces nouveaux métiers apparus en même temps que le web, et dont les tâches sont stressantes et répétitives. Alors qu’on pensait que la technologie allait mettre fin à la souffrance au travail, il semblerait que ces derniers sont la figure renouvelée des ouvriers du 20ème siècle…