BLOG
Let's read some news

LES 5 ACTUS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CETTE SEMAINE

  • 24 juin 2016

bannière-spoke

SEMAINE #25 : DU 20 AU 26 JUIN

😀

Cette semaine, c’est le site de micro-blogging qui est sur le devant de la scène. Twitter a décidé de nous prendre par les sentiments et introduit le ciblage par émojis pour les marques. Qu’est-ce qui change ? Tout. On passe réellement un cap d’intimité. Les marques pourront s’adresser aux utilisateurs à travers leurs sentiments exprimés ou les atteindre en fonction des émojis de nourriture 🍓 qu’ils postent, par exemple. En somme, le sentiment, les émotions deviennent une des clés de ciblage de demain. On note les restaurants grâce à des émojis, les étoiles des notations de films deviennent des émojis… Finalement, 1 émoji vaut 1000 mots ❤️

strong

Tu me regardes quand je te parle !

Jouons au jeu des 7 différences. Qu’est-ce qui a changé entre un concert des années 2000 et un concert des années 2010 ? Dans le premier, on voyait des milliers de briquets levés tandis que dans le second, il s’agit de smartphones. Cette tendance à filmer tout ce que l’on vit – du plus intéressant au plus futile – semble en énerver plus d’un. À commencer par les stars. Alicia Keys annonce cette semaine s’être associée avec la start-up Yondr pour créer des concerts sans mobiles… À l’entrée du concert, les spectateurs sont invités à mettre leurs smartphones dans une pochette qui se verrouille dans la salle. Pour consulter son précieux, il suffit de sortir. C’est un peu radical, mais mettez-vous à la place d’Alicia… Quand vous pensez passer un moment de partage avec votre public, vous avez plutôt le sentiment d’être en conférence de presse devant un parterre d’écrans. Alors que beaucoup de sociétés prônent le Wifi E.W (EveryWhere), les gens semblent préférer le mobile DIET. Imaginez un monde sans appels dans le métro, sans sonneries au cinéma…. Pas mal aussi, non ?

strong

Bouge de là

Cette semaine, on vous parle d’un projet qui ne compte pas faire du nouveau avec de l’ancien, mais plutôt de l’ancien avec du nouveau. C’est « Vinylize.it », une nouvelle start-up qui propose d’éditer un vinyle à partir de morceaux Soundcloud. En gros, c’est le mariage entre la plateforme ultra-digitalisée et ultra-moderne qui a notamment servi à faire connaître de nouveaux artistes électroniques, et le bon vieux vinyle. On connaissait déjà nos photos d’iPhone imprimées en Polaroïd, nos mobiles grimés en ghetto blaster mais Vinylize va plus loin dans le neo-retro en fusionnant ce qu’on pensait opposé, monde physique et monde digital. Le digital ne correspond pas à la mort des anciens outils comme certains pensaient, mais permet de les réinventer. Et si on en profitait pour nous en inspirer dans nos organisations, et définitivement abattre les silos…?

strong

Le rythme des algos

Cette semaine, les algorithmes marquent le tempo de l’actu. Tout d’abord, dans cette vidéo un algorithme peut, à partir de l’image d’un objet, prédire le son qu’il va émettre. Mais au-delà du son, il y a aussi le comportement : aux Etats-Unis, un algorithme a été programmé pour prédire les comportements de personnages de série. L’algorithme a recueilli les données de 600 heures de séries. Il lui suffit ensuite de visionner un nouvel extrait, pour prédire le comportement du personnage en fonction des données enmagasinées auparavant. Environ 43% des comportements prédits correspondent à la réalité… Bon. Vous me direz que cette info n’est pas très intéressante aujourd’hui, mais peut-être qu’elle le sera demain. Pour le moment, les humains sont certainement plus avisés pour prédire un comporte—ment, mais tout cela annonce que les algorithmes pourront, à l’avenir, et comme les humains, acquérir du « bon sens » à partir de leur expérience. Hé oui, les algos c’est pas que de la science-fiction. Scary, non ?

Je partage donc je suis

On espère que vous ne partagerez pas cette news sans l’avoir lue. On vous dit ça parce que cette semaine, on apprend dans une étude publiée par l’Université de Colombia qu’on ne lit pas 59% des liens que l’on partage sur les réseaux sociaux. La seule raison pour laquelle on partage c’est… Le titre. D’ailleurs, c’est à cet égard qu’un magazine anglais publiait un article au titre accrocheur, pourtant vide de texte, mais partagé par 47 000 personnes… Et si nous partagions uniquement pour partager ? On connaissait la Sharing economy, mais nous entrons définitivement dans le Sharing being. La frénésie du partage devient la nouvelle définition du Moi, par laquelle nous sommes perçus et reconnus par nos pairs. Finalement, partager devient la meilleure manière d’exister !

Si vous voulez être le geek le plus cool ce week-end, sachez que…

  • Marre du gluten-free ? Lui aussi, et c’est drôle
  • On a élu cette mamie la plus mignonne de la semaine
  • Les stickers chat de Facebook en vrai, c’est ici
  • Un DJ Canadien remixe un morceau de Justin Bieber à la sauce 80’s