SEMAINE #44 : DU 31 OCTOBRE AU 06 NOVEMBRE

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Vous en avez pas marre que l’on parle sans cesse des mêmes sujets, à la télévision, sur les réseaux sociaux, dans les journaux…? Bon. Pour ce qui est de la télé et des journaux, on peut pas faire grand chose. En revanche, si vous êtes un twitter-addict, on a une bonne nouvelle pour vous : la plateforme a annoncé cette semaine une fonctionnalité permettant de masquer certains hashtags et mots-clés qui verra le jour prochainement.
Petite mise en situation : vous regardez une série, le dernier épisode vient de sortir. Vous défilez votre fil d’actualité Twitter, vos yeux se baladent et là. Le drame. Vous tombez nez-à-nez avec un tweet qui spoile le dénouement… Hé bien cette fonctionnalité vous mettra à l’abri du spoil. Bon, en vérité, celle-ci est surtout attendue pour éviter les phénomènes de harcèlement en masquant les termes grossiers et insultants. Mais il permettra aussi de cleaner notre feed des polémiques inutiles qui inondent les réseaux sociaux…
Et si les autres médias s’en inspiraient ? Vous imaginez : des journaux à la carte, dont on pourrait masquer les polémiques sur les petites phrases des politiques, ou les faits divers sensationnalistes ?

Insta-buy

Ce qui est cool avec les réseaux sociaux, c’est qu’on peut facilement jouer les Madame Irma. On s’explique : cette semaine, Instagram US lance une fonctionnalité qui permettra de commander un produit identifié sur une photo. Bah dis-donc, comme si on ne s’y attendait pas ! Ça faisait quelques temps déjà que nos chers influenceurs faisaient diversion, en nous faisant cliquer sur un lien dans la description de la photo, afin de nous engager à acheter le produit en question. Désormais, ils pourront tagguer directement la marque et le produit pour nous faciliter le travail, et mettre Instagram dans la boucle.
Une belle opportunité de monétisation pour la plateforme… Mais du calme. Pour l’instant, la fonctionnalité ne concerne que certaines marques, bien qu’Instagram ait la conviction de l’étendre à toutes. En tout cas, avec le nombre de blogueurs mode qui s’installent désormais en premier lieu sur ce réseau, on s’attendait bien à ce qu’il devienne un magnat du e-commerce. Et si Instagram devenait une forme d’Amazon premium ? Un site marchand exclusivement en partenariat avec des influenceurs ? Pour le moment, on attend patiemment que cette fonctionnalité gagne l’Europe…

Mais que font-ils ?

Hey dites, vous avez déjà parlé à Siri dans la rue ? Allez, on vous pose la même question que se pose the Verge cette semaine : est-ce que les nouvelles technologies n’oublient pas l’embarras qu’elles peuvent causer en public ? D’accord, en Chine par exemple, parler à son téléphone est très courant, puisque la plupart des chinois utilise les notes vocales pour communiquer. Mais en Europe ? L’avalanche de casques de VR fournis par Samsung et Google, ou la déferlante des assistants vocaux ont peut-être oublié un détail : l’espace public. Vous serez prêt à jouer à un jeu vidéo avec votre casque dans le train ? À parler à votre assistant vocal au restaurant ?
Précisément, l’article décrit ce phénomène : les « early adopters« , ceux qui introduisent en premier les nouvelles technologies dans notre quotidien. Bah oui, qu’est-ce qu’un casque, si il n’y a personne pour oser l’utiliser ? Les marques le savent, et se rendent compte qu’elles ont besoin de s’adosser sur un petit nombre d’aficionados courageux pour modifier notre perception de l’espace public. Car, oui, bientôt, parler à un robot, jouer et rire tout seul avec un casque ne seront plus perçus comme bizarres… Mais avant, il faut bien des gens pour s’engager !

Montre-moi ton profil Facebook, je te dirai qui tu es !

On vous prévient : si vous êtes jeune et que vous avez le permis, vous ferez mieux de soigner votre profil Facebook. Hé oui, cette semaine, une grande compagnie d’assurances britannique annonce un ajustement des prix en fonction des profils Facebook de ses jeunes clients… Quoi ? En gros, l’entreprise a conçu un programme d’intelligence artificielle qui analyse les profils Facebook afin d’en déduire si ils correspondent à des conducteurs responsables ou non…
Absurde, n’est-ce pas ? On vous le fait pas dire ! D’ailleurs, tout ne s’est pas passé comme prévu : Facebook a mis un joli râteau à cette initiative. Hé oui, il est noté noir sur blanc dans les politiques de confidentialité du réseau qu’il est interdit d’utiliser les données des utilisateurs à des fins d’évaluation pour un « prêt » ou une « candidature » par exemple. On ne sait pas encore si le programme de l’assurance aboutira un jour…

Allez on s’accroche quand on lit cette news..

« Le livre va disparaître », « les enfants ne lisent plus », « les jeunes sont collés à leurs smartphones » : vous avez au moins entendu une fois l’une de ses phrases. Alors certes, depuis la révolution du numérique, le marché du livre a profondément changé. Alors comment amener les plus jeunes à lire des bouquins plutôt qu’à tapoter sur leurs tablettes ? En mixant les deux, pardi ! En tout cas, Amazon a compris le message : si les livres ont moins de succès qu’avant, ce n’est peut-être qu’une question de format.
La nouvelle application sortie cette semaine, « Amazon Rapids« , destinée aux 7 à 12 ans, consiste à faire des livres… en SMS. Oui, oui. En gros, les dialogues de l’histoire sont mués en SMS qui défilent sur l’écran de la tablette avec l’icône du personnage qui correspond. Fini le papier, bonjour la messagerie instantanée romanesque. Après tout, il était plus facile pour notre époque de passer de la lecture d’une lettre à celle d’un livre, alors il doit l’être davantage pour nos têtes blondes de passer de la lecture d’un SMS à ce genre de format… Et c’est bien la première fois que l’industrie du livre s’inspire autant du modèle conversationnel. Quand on vous disait que l’ère conversationnelle avait tout englouti, on ne rigolait pas !

Si vous n’avez pas eu le temps de flâner sur le web, prenez le !

• Avec ce nouveau jeu en VR, vous embellissez votre quotidien…
• Pour Halloween, il s’est déguisé en joujou préféré de son chien…
• Quand on veut, on peut n’est ce pas ?