À tous nos amateurs de bots, cette semaine, on a une bonne nouvelle : vous pouvez enfin faire connaître facilement votre bot à ses futurs amis. Hé oui, Facebook autorise prochainement les publicités dans le feed concernant les bots, ainsi que les posts sponsorisés pour atteindre au mieux l’interlocuteur rêvé de votre robot…
Ça veut dire quoi? Hé bien que vous pourrez valoriser votre bot auprès du plus grand nombre, et espérer qu’il discute tranquillement avec ses nouveaux amis. Une fois que l’internaute aura cliqué sur la publicité, il atterrira directement sur son application Messenger, pour démarrer une conversation (qu’on espère endiablée) avec le bot en question. À vrai dire, c’était la suite logique. Mais au vu de la tendance « homme-machine » de ces derniers temps, on s’attendait à ce que le bot s’affiche dans nos suggestions d’amis, ou nos pokes !
Vous n’êtes pas sans savoir que Trump a été élu. Bon. Vous avez peut-être entendu les polémiques qui ont suivi son élection, et qui ont fustigé… Les réseaux sociaux. Ah bah tiens, quand il faut un bouc-émissaire ! À l’heure où 62% des américains s’informent sur les réseaux sociaux, sur lesquels ont fleuri les hoax et autres fakes en faveur de Trump, des médias ont décidé de jeter la pierre sur le manque de vigilance de nos chers Google et Facebook. Ni une, ni deux, les mastodontes ont répondu en choeur : ils vont limiter l’utilisation de leur service publicitaire à ceux qui jouent à fond la transparence.
Bon, même si ces mesures pourront dissuader les joyeux lurons qui s’enrichissent en éditant des contenus faux, elles n’expliquent pas comment faire concrètement. Un nouvel algorithme ? Un service dédié pour laisser le choix aux internautes de choisir l’algorithme qu’il préfère ? En tout cas, c’est une bonne nouvelle pour les marques: plus que jamais, la question de l’émetteur est primordiale, elles se voient offrir l’opportunité de réaffirmer leurs valeurs et leur légitimité dans la production des contenus qu’elles diffusent !
À votre avis, comment Snapchat va vendre ses Spectacles, dont on vous parlait cet été ? Mais si, ces lunettes de soleil qui vous permettent de snapper en temps réel ! Sur Amazon ? Sûrement pas. Dans des magasins dédiés ? Mais non. Alors sur un site web ?? Encore raté. Les Spectacles seront vendues… Dans des distributeurs. Bon, pas ceux qu’il y a dans le métro, certes. Ils s’appellent les « Snapbots », des grosses boîtes jaunes très mignonnes, déposées pour une durée de 24h chrono dans chaque ville où l’entreprise voudra bien s’installer. Bien entendu, leur emplacement ne sera dévoilé que 24h avant leur apparition… Bah oui, à quoi d’autre s’attendre venant de l’entreprise qui a fondé son succès sur l’éphémère ? Enfin. Éphémère, éphémère, cela n’empêche qu’on apprend aussi cette semaine son entrée en bourse pour mars 2017. Comme quoi, on peut miser sur le périssable, tout en engrangeant des sommes croissantes…
Alors certes, il y a la politique et ses rapports de force bien connus, mais il y a aussi ceux des réseaux sociaux entre eux. Et qui sont nos deux concurrents à la présidentielle du monde numérique ? Le bien nommé Snapchat, et son valeureux rival Facebook évidemment. C’est peu dire quand on voit l’offensive de Facebook cette semaine, pour dominer le marché où son ennemi n’est pas encore bien installé. On vous parlait il y a quelques semaines des « stories » disponibles sur Instagram – mais Facebook va plus loin et lance « Flash », une application qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Snapchat, fraîchement apparue au Brésil cette semaine, et bientôt en Asie.
Sauf qu’il fallait le coup de grâce : Facebook rachète dans la foulée Faciometrics, une start-up dédiée à la reconnaissance faciale. Reconnaissance faciale ?? Pas de doute, c’est bien d’une pique à l’ascension de Snapchat, qui grandit un peu trop vite à son goût. Après tout, Facebook avait bien tenté de rallier son jeune rival à son parti – le racheter – avant que celui-ci ne refuse poliment. Reste à voir les nouvelles mesures que prendra Snapchat pour conserver ses électeurs… Heu, ses utilisateurs, pardon.
Vous rêvez de voler dans les airs ? De visiter des pays encore inconnus ? De vous aventurer seul dans une contrée lointaine ? C’est possible. Virtuellement. Hé oui, Google lance cette semaine une version en réalité virtuelle de Google Earth. En somme, vous enfilez votre casque, et libre à vous de voler autour de votre maison, ou même au dessus du globe terrestre. Bon, même si ce n’est disponible que sur le casque HTC Vive, l’entreprise compte bien démocratiser le voyage au plus grand nombre.
Fini les dépenses en vols, en location, les chaussures de randonnée, vous parcourez le monde sans aucun effort. Et si Google améliore son service jusqu’à s’y méprendre avec la réalité, on peut réellement se poser la question de l’avenir du tourisme… Quand la réalité virtuelle se sera réellement implantée dans nos quotidiens, au point d’y accorder quelque chose de « vrai », est-ce que nous ferions encore la différence entre tourisme virtuel et tourisme tel que nous l’entendons aujourd’hui ? Survoler la Tour Eiffel ou la prendre en photo en contre-plongée, bientôt même combat ? L’avenir nous le dira 😉