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LES 5 ACTUS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CETTE SEMAINE – SEMAINE #10

  • 10 mars 2017

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SEMAINE #10 : DU 6 AU 12 MARS

 

Post-Stick

Et l’Oscar de la vidéo buzz la plus utile de la semaine est décerné à… Makers Society. C’est qui ? Un collectif d’artistes brésiliens ! À travers une initiative appelée « Prato de Rua », les artistes ont sillonné les rues des métropoles et apposé des stickers sur les « tuyaux » aux extrémités des poubelles de rue où il était proposé d’accrocher ses restes de déjeuner.
Mais que c’est malin: retrouver des restes de déjeuner suspendus évite ainsi de chercher de la nourriture dans les bennes à ordures. Cet autocollant est le plus puissant jamais vu ! Celui-ci lutte à la fois contre le gaspillage alimentaire et la faim des plus démunis. C’est même un enjeu artistique, transformer le réel. On était loin d’imaginer un mobilier urbain temporairement transformé en outil de solidarité. Vu la manière dont leur projet a été médiatisé dans les journaux européens, on espère qu’il deviendra aussi viral sur le digital que dans les rues et inversement !

strong

 

C’est pas si select que ça

Cette semaine, Tinder nous révèle ses secrets. Dans le royaume de l’appli, les utilisateurs ont appris cette semaine l’existence d’un palais caché, auquel ils n’ont pas accès : Select. Il existerait une version cachée de l’application, en ligne depuis plusieurs mois, qui permettrait aux plus fortunés/riches/côtés/célèbres de ne se retrouver qu’entre eux. En gros, le réseau réunit un cercle très restreint de super-utilisateurs… désignés par Tinder.
Les élus ont reçu une invitation, et une petite icône a dû apparaître sur leur appli traditionnelle, pour les faire basculer vers la nouvelle galaxie qu’est Select. Bon, ils ont quand même le droit d’inviter quelques amis… Néanmoins, l’aspect élitiste de cette version peut soulever quelques questions. Bah oui. Au départ, Tinder c’est quand même l’appli dont le succès a surfé sur son côté démocratique, au rythme des nombreuses rumeurs qui paraissaient sur le net (« J’ai vu Ryan Gosling sur l’appli », « Shia Labeouf est sur Tinder »). Cela donne l’impression de pouvoir à la fois tomber sur notre voisin, comme une star de cinéma. Évacuer tout ce beau monde pour le séparer de la majorité, n’est-ce pas un risque d’égratigner l’image de Tinder ?

 

strong

 

OMG !

Vous voulez rendre fou vos amis ? Téléchargez Goditify. Cette nouvelle application qui fonctionne avec Facebook consiste à faire croire à vos amis que vous êtes en train de leur écrire… Quand ce n’est pas le cas. Vous les voyez ces trois petits points qui s’animent lorsque votre interlocuteur compose une réponse ? Et bien Goditify les fait s’agiter éternellement… Si bien que vous avez l’impression de déclencher une réponse enflammée, ou un roman.
Les inventeurs de l’appli ont eu le chic d’identifier cette petite chose qui, parmi tant d’autres dans nos usages des réseaux sociaux, nous paraît naturelle mais produit toujours plus de stress ou d’inquiétude. Entre le « vu » de Facebook, le « distribué » de l’iPhone, le « V » de Whatsapp, les applis ont plus d’un tour dans leur sac pour nous plonger dans l’attente. À l’heure de la communication tous azimuts, des notifications et des sonneries sans cesse, le pire n’est-il pas le silence ou l’attente d’une réponse ? Après tout, imaginez un « tu m’aimes ? » qui précède des points de suspension à l’infini… Triste destin !

 

To be or not to be !

Cette semaine, une étude de l’université du Connecticut explique que lorsque nous parlons une autre langue, notre personnalité peut radicalement changer. Si vous êtes plutôt introverti en français, il se peut que parler anglais vous transforme. Lorsque les chercheurs demandent aux interrogés de se décrire dans leur langue puis une autre, les résultats diffèrent. Pareil lorsqu’ils leur soumettent des tests de personnalité tantôt en espagnol, tantôt en anglais. Il en résulte qu’ils apparaissent tantôt enthousiastes et ouverts, ou plus fermés et discrets.
C’est bien que la langue dit beaucoup sur nous ; d’après les chercheurs, notre personnalité peut dépendre de l’image que l’on se fait d’une langue et de sa culture, des valeurs qu’on lui attribue. Vous pensez que l’anglais appartient à une culture noble et distinguée ? Cela va influencer votre comportement lorsque vous pratiquerez la langue. Comme quoi, si vous apprenez une autre langue, vous n’enrichissez pas seulement votre culture… Vous explorez une autre part de vous !

 

Encore une histoire de data…

De plus en plus de polémiques fleurissent sur la protection des données… Et l’actualité n’est pas là pour nous rassurer. Cette semaine, Amazon nous a prouvé qu’un seul grain de poussière pouvait gripper la machine. En gros, des ingénieurs d’un datacenter de Amazon Web Services ont opéré une petite manip de rien-du-tout, qui devait mettre quelques serveurs hors ligne. Résultat ? Les monstres comme Apple Store, Apple Music, Netflix… ont planté 4 heures. Tout cela suite à une petite erreur dans la ligne de commande.
On vous le rappelle, le datacenter, c’est un endroit où sont concentrées les infrastructures de stockage des données. Donc, une petite faute de frappe, et c’est la panique chez les GAFAs ? En tout cas, c’est l’occasion de s’interroger sur l’oligarchie dans le dataworld : pouvons-nous se résoudre à laisser toutes nos informations à un seul organisme, et ce, dans un même endroit physique ? Il suffirait pour les plus téméraires de tenter un « casse » pour être riche de toutes les données du monde entier. Peut-être qu’au lieu de laisser la mainmise sur la donnée se centraliser de plus en plus, faudrait-il penser à de nouvelles formes de redistribution de pouvoir sur nos propres données. Et oui, la démocratie, c’est pas qu’en politique !

strong

 

Si vous voulez être le geek le plus cool ce week-end, sachez que…