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LES 5 ACTUS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CETTE SEMAINE – SEMAINE #19

  • 12 mai 2017

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SEMAINE #19 : DU 8 AU 14 MAI

 

Vers l’infini et au delà !

Non… non… Ne nous dites pas que Snapchat s’est encore trahi. À mesure que l’oiseau fait son nid – en bourse, notamment – l’appli ressemble de moins en moins à celle des origines. Et la nouvelle fonctionnalité cette semaine vient donner le coup de grâce. En même temps, vu l’offensive de Facebook pour lui ressembler comme deux gouttes d’eau, on assiste à une surenchère de nouveaux outils pour se différencier.
Et cette semaine, Snapchat nous offre l’infini. Oui, oui. Bon, en langage Snapchat, ça veut simplement dire que l’on peut désormais autoriser un destinataire à regarder notre photo indéfiniment, c’est-à-dire bien au-delà des 10 secondes maximum. Une fois que l’on a été scruté sous tous les angles, le destinataire peut fermer le snap et celui-ci disparaît à jamais. Mis à part le côté éminemment narcissique de la fonction, on remarque qu’encore une fois, l’appli introduit de la durée, là où les bonnes vieilles photos dossiers qui durent de 2 secondes ont constitué le succès de l’appli. Et de la durée dans l’éphémère, c’est plus tout à fait l’éphémère n’est-ce pas ?

strong

 

La menace fantôme

Ça y est, la guerre des bloqueurs de publicité est lancée. Cette semaine, c’est AdNauseam qui rejoint la course. La formule latine en dit déjà beaucoup : « jusqu’à la nausée ». En effet, ce plug-in clique « pour de faux » sur TOUTES les publicités qui se trouvent sur chacune des pages que vous consultez, pour empêcher vos données de navigation d’être agrégées correctement. Vous êtes perdus ? En gros, lorsque vous naviguez, vous produisez des données – « cookies » – qui retracent votre parcours sur le web et à partir desquels on peut déduire ce que vous aimez pour mieux vous cibler.
C’est précisément cela que le plug-in empêche de faire – dresser votre portrait d’internaute – sans même que vous vous en rendiez compte. Sauf que Google n’est pas de cet avis… et a viré le plug-in de son store web. Pire, depuis l’arrivée fracassante d’AdBlock, Google pense de plus en plus à créer un bloqueur de publicités pour Chrome, plus édulcoré que les autres. Hum… Le même Google qui vit de revenus publicitaires ? Le mastodonte ne blague pas quand il s’agit d’avoir l’hégémonie – même sur ce qui le menace !

 

Compared to what

Cessons de comparer nos vies réelles aux parcelles de vie des autres sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? Car qui dit parcelle de vie, dit échantillon attentivement sélectionné… C’est cet appel que lance Seth Stephens-Davidowitz, ancien chercheur chez Google, dans les colonnes du NY Times cette semaine. Il a, lui aussi, enduré la frustration que cause parfois le scroll des fils d’actualité, avant d’en mesurer l’écart avec la réalité. Par exemple, nous dit-il, les données Spotify montrent que même si les hommes écoutent les mêmes artistes que les femmes ils sont beaucoup moins à liker leurs pages sur Facebook. De la même manière, les propriétaires de voitures de luxe s’exhibent 3 fois plus que ceux qui détiennent une voiture ordinaire.
Pas étonnant ? Mais ce qui l’a fait définitivement reprendre confiance, c’est travailler chez Google (évidemment). Là où les réseaux sociaux sont le lieu de la promotion de soi, les suggestions de recherche Google est celui de la vérité nue, avec nos interrogations naïves et nos insécurités. Alors que les mots qui décrivent les « maris » sur Facebook sont globalement très positifs, taper « My husband is » sur Google donne accès à un tout autre langage fleuri (« con », « énervant »…). De quoi lever les doutes sur le gouffre entre virtuel et réalité

 

Pourquoi pas

Vous trouvez que les affiches de concert sont surchargées d’informations, ou même qu’elles se ressemblent toutes ? Le graphiste Dave Blackhurst aussi, et il a trouvé la solution. Il s’est fait connaître cette semaine sur la toile pour avoir conçu l’affiche de concert la plus minimaliste de l’histoire.
On y voit une capture d’écran d’iPhone – le sien, supposément – où un membre du groupe qui se produit lui demande si il peut réaliser une affiche de concert. Ce à quoi il demande la date du concert et l’horaire. Et le tour est joué. Le pire, c’est qu’il a été taxé de graphiste le plus paresseux, alors même que l’histoire est toute autre. Loin d’être un aveu d’oisiveté ou la traduction graphique de « less is more », son affiche a été minutieusement pensée… Âgé de 61 ans, il déclare n’avoir jamais eu d’iPhone, et être passé par un « générateur de messages » en ligne et Photoshop pour arriver au résultat escompté. Comme quoi, le minimalisme aussi nécessite du travail !

 

WTF

Cette semaine, c’est une étude conjointe de l’Université de Keele en Angleterre et l’Université Long Island à Brooklyn qui nous révèle les bienfaits de ces mots proscrits. L’étude consistait à faire passer deux tests au cours d’un exercice physique – courir sur un vélo – dont l’un en proférant des gros mots. Et les chercheurs se sont rendus compte que les résultats étaient meilleurs en terme d’effort physique lorsque les participants juraient. Et oui, ils ont observé comme un « pic » de performance au moment où les mots étaient prononcés…
Pourquoi ? Pour le moment, aucune explication. En 2009 déjà, les chercheurs avaient observé que jurer pouvait faire supporter une douleur plus longtemps à hauteur de 50% que ceux qui endurent en silence. Avant de conclure qu’en somme, proférer des gros mots nous rendaient plus forts. Désormais, on comprend mieux joueurs de foot/boxe/rugby et autres lorsqu’ils laissent s’échapper quelques jurons sur le terrain… !

 

Si vous voulez être le geek le plus cool ce week-end, sachez que…