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LES 5 ACTUS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CETTE SEMAINE – SEMAINE #22

  • 2 juin 2017

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SEMAINE #22 : DU 29 MAI AU 04 JUIN

 

Tic, tac, tic, tac

Le temps est compté pour les modérateurs de Facebook. Qui sont-ils ? Ce sont ces employés qui trient les publications signalées par les 2 milliards d’utilisateurs du réseau social… Un travail de colosse, donc. Et dernièrement, une enquête du Guardian a révélé les documents de la politique de modération mise en place, entre flou et approximation. Par exemple, il est écrit sur les documents que certaines scènes violentes peuvent être dérangeantes, mais peuvent parfois amener à une « prise de conscience ».
Autant dire que les modérateurs ont de quoi être largué et produire des erreurs, en témoigne la censure du fameux tableau de Courbet. Vous me direz, ils n’ont que 10 secondes pour choisir si un contenu doit être supprimé, ignoré ou envoyé à un supérieur qui devra lui-même prendre une décision. Mais surtout, l’enquête révèle que certains développent un stress post-traumatique en raison des contenus indésirables, parfois d’une rare violence, auxquels ils sont exposés toute la journée… On espère juste que les 3000 modérateurs prochainement embauchés par Facebook leur prêteront main forte !!

 

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Tous démasqués

Décidément, on ne sait plus quoi cacher à Google. Cette semaine, la firme évoque dans le Washington Post son ambition : être en mesure de vérifier si la publicité engendre un achat en boutique physique de la part d’un utilisateur des services Google. En agrégeant les données de géolocalisation, de la publicité en ligne et celles des achats effectués par carte bleue – ces dernières étant issues de partenariats de Google avec de grandes marques – Monsieur Je-sais-tout pourrait déterminer qui a acheté après avoir vu la publicité… et surtout leur nombre.
Imaginez un monde où le vendeur vous dirait : « hey JolieMome76, sympa votre photo de profil GooglePlus, comment puis-je vous aider ? ». Bon, on exagère. La firme tente de mettre le paquet niveau anonymisation : grâce aux algorithmes, les données sensibles des usagers sont cryptées, de telle manière qu’il est impossible de débusquer l’identité d’un acheteur, ni le produit et le montant des courses. Mais si le procédé et ses risques peuvent en alarmer certains, il reste toujours une solution… Payer en liquide !

 

Quel réseau social rend le plus malheureux ?

Et le grand gagnant est… Instagram. Hé oui, d’après une étude parue cette semaine de l’association britannique « Royal Society for Public Health ». À travers un sondage effectué auprès de 1500 jeunes âgés de 14 à 24 ans, à propos du rapport au corps, aux relations sociales, à l’anxiété, au sommeil et la fréquentation des réseaux sociaux, c’est notre album photo en ligne qui remporte la palme.
Les personnes interrogées déclarent se sentir moins à l’aise dans leur corps, et sont plus volontiers incitées à le modifier visuellement sur leurs photos. D’après les auteurs de l’étude, les jeunes filles vont se comparer à des images systématiquement retouchées, et développer des complexes à partir d’une image peu en phase avec la réalité. C’est pourquoi ils proposent aux influenceurs et aux marques de notifier lorsque les photos ont été manipulées, ou d’intégrer un pop-up en cas de scroll de feed trop longuet. Ou, au pire, ils peuvent aller sur Youtube : d’après l’étude, le site est le seul qui engendre un effet positif sur la santé des interrogés

Alerte épidémie

Vous n’êtes pas sans savoir, si vous travaillez en entreprise, que circule en ce moment ce qu’on appelle un « ransonware » : un virus qui verrouille vos fichiers et vous demande une rançon astronomique – en bitcoin, la monnaie virtuelle – pour les récupérer. Les pirates réclament une somme toujours plus grosse, à mesure que la rançon n’est pas payée… Le risque à terme ? Perdre définitivement toutes ses données.
D’un particulier à Renault, ce piratage n’a l’air d’épargner personne. Et pour cause : les données étant la nouvelle manne d’or, ce genre d’épidémie mondiale de virus informatique nécessite d’être prise au sérieux. Cette semaine, c’est le gouvernement français qui lance une plateforme en ligne d’aide aux victimes… de cyber-malveillance. Ce qu’on peut en dire ? Déjà, que c’est une première. Et surtout, un passage révélateur de la sphère du corps et de la morale à la sphère numérique. On traite désormais les virus informatiques comme les maladies d’antan – choléra et cie – qui se répandaient à la vitesse de la lumière. Et si les données font partie de nous, s’agit-il finalement d’un vol de données ou d’un enlèvement ?

strong

 

Les perles du web:

Buzzfeed

Buzzfeed

 

Si vous n’avez pas eu le temps de flâner sur le net, prenez le :

  • Un déguisement pour échapper aux forces de l’ordre, disons… original
  • Qui a dit que la peinture c’était que sur des toiles ?!
  • La vidéo où notre Zuckie national a été reçu à Harvard