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LES 5 ACTUS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CETTE SEMAINE – SEMAINE #28

  • 13 juillet 2017

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SEMAINE #28 : DU 10 AU 16 JUILLET

 

Dur dur d’être entrepreneur…

Pour un certain nombre d’entre vous, vous vous souvenez sûrement de ce qu’a signifié monter votre business. Paperasse en pagaille, stress permanent, surmenage… Et lorsque vous étiez chagrin, qui pour vous consoler ? C’est pourquoi Louise a été créée. Louise ? C’est la meilleure pote des entrepreneurs : un assistant conversationnel qui rassure en cas de coup dur.
Basée sur l’intelligence artificielle, Louise apprend à vous connaître à mesure que vous lui parlez. Lorsque vous éprouvez des doutes ou des inquiétudes, elle tente d’identifier le problème avec vous et vous aide à mettre en place des solutions pour y remédier… Mieux, elle peut vous mettre en contact avec des coachs, aptes à vous remotiver. Sympa, non ? Et oui, derrière l’image que l’on a des entrepreneurs, volontaristes et persévérants, il y a des hommes et des femmes qui rencontrent des difficultés… À chaque homme suffit son coach. Hum. Mais du coup, qui pour coacher les coachs ?
Psst, Louise est en démo, mais vous pouvez lui parler ici !

 

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Fake Academy

Cette semaine, on vous parle d’une vidéo… Un peu dérangeante. Il s’agit d’un faux reportage sur une famille d’influenceurs professionnelle. On y voit les « Anderson », un couple et leurs deux enfants, complètement accros à leurs smartphones, qui passent leur journée à poster sans cesse leurs moindres faits et gestes. Dans cette famille cauchemardesque, on ne fête non pas l’anniversaire des enfants mais le nombre de followers gagnés, on les engueule quand ils n’ont pas posté sur leurs comptes respectifs, et on reste rivé sur son écran pendant le dîner… Bien entendu, il s’agit d’une satire.
L’objectif est de moquer ceux qui industrialisent leur quotidien sur Youtube et autres réseaux, au détriment de leur propre vie de famille… et accessoirement de faire réfléchir, de nous interroger sur la mise en scène de notre moi. Car rien de plus triste à voir lorsque le manque d’authenticité s’immisce dans le cocon familial, le lieu même où l’on est sensé être « comme on est » de manière spontanée…

Ca rime à quoi ?

Quels étaient les motifs des cybercriminels de l’attaque « Petya » ? Mais oui, vous savez, ce fameux « ramsonware » qui a frappé un mardi après-midi, et qui a valu à des milliers d’employés d’éteindre leur ordi prématurément voire de payer une rançon à on ne sait quel geek caché dans le monde. Apparemment, la combine des cyber-pirates leur aurait rapporté la modique somme de 8 600 euros, payée par 46 victimes différentes. C’est un peu maigre, non, pour une attaque d’une si grande ampleur ?
Tout porte à croire qu’il s’agirait plutôt d’une attaque politique : le logiciel malveillant a été localisé en Ukraine, et c’est là-bas qu’il a causé le plus de dégâts. En attendant, parmi les dizaines de milliers d’ordinateurs « contaminés » en France, certaines entreprises tentent encore de récupérer leurs données… En définitive, si un cyber-pirate veut attaquer les administrations de son territoire, il a des chances pour que son virus affecte la terre entière. À la fois une vertu et un inconvénient du numérique : pas de frontières.

 

Les pieds sur terre

Cette fois-ci, ça suffit. Quand les médias français se rebellent contre le monopole de Google et Facebook dans la publicité en ligne, ça donne ce qu’ils ont appelé « Alliance Gravity ». Celle-ci correspond à la mise en commun des données publicitaires d’une centaine de médias, dont l’accès se fera grâce à une plateforme numérique unique.
L’objectif est de regrouper sur la plateforme toutes les données des internautes dont les membres de l’alliance disposent : données de géolocalisation, de consommation, d’achat, données professionnelles ou encore leurs centres d’intérêts… De manière à faciliter le ciblage par les annonceurs, et vendre une publicité plus chère. Ils espèrent ainsi faire de l’ombre aux GAFAs, qui captent environ deux tiers des investissements publicitaires sur le web. Le pari est ambitieux, mais pourquoi pas. En tout cas, la plateforme Gravity n’est qu’en test pour le moment, et ne verra le jour qu’en septembre. On souhaite qu’elle ne dévie pas de son orbite…

 

Un petit pas pour Facebook, un grand pas pour votre feed

Cette semaine, Facebook décide de se moraliser, en luttant contre les contenus « clickbait ». Mais si, on vous en parlait au tout début de l’aventure SPOKE the News, ce sont ces articles qui commencent par « Ce que fait ce chien va vous étonner… ». Bien entendu, vous êtes redirigé sur un site étrange avec 56 pop-ups, et vous voyez un chien qui aboie. Vous l’avez déjà vécu ? C’est contre ce type de contenus que Facebook entend lutter, en baissant leur audience. Car jusque-là, le problème de la plateforme était de ne faire remonter dans nos fils d’actualité que les contenus susceptibles d’être appréciés par les utilisateurs, ceux qui généraient le plus de « likes ».
Désormais, l’algorithme de classement de notre feed sera modifié de manière à ce que moins d’informations erronées n’apparaissent, de même que les titres d’article exagérés. Une bonne purge qui bénéficiera notamment aux plus jeunes, qui s’informent essentiellement sur Facebook. Mais attendez… Facebook ne serait pas en train de percuter qu’il est devenu un média d’information comme un autre ?

 

Si vous n’avez pas eu le temps de flâner sur le net, prenez le :

  • Le film de Michel Gondry pour Apple, réalisé avec un iPhone ? C’est .
  • Le nouveau clip de Muse est scénarisé par… Une intelligence artificielle 😉
  • Wired nous explique pourquoi nous aurons une puce dans le cerveau…