En vérité, la plupart des Youtubeurs contemporains les plus influents ne se sont sûrement pas posé cette question. Et pourtant, cet été c’est ouvert à Los Angeles un camp pour futurs Youtubeurs… C’est-à-dire une formation, appelée « SocialStar Creator Camp », qui consiste à apprendre aux jeunes vidéastes à devenir des business men (ou women) en herbe. Comment gérer sa marque, comment sécuriser ses données, sa vie privée, se préserver des fameux « haters », comment gérer les partenariats avec les marques… Bref, tous les rouages qui constituent l’envers du décor des vidéos dont les jeunes raffolent.
Le ton est des plus sérieux : le vlogger qui a fondé ce camp parle à ses élèves comme à de véritables entrepreneurs, et non comme à de simples jeunes qui partagent leur quotidien à d’autres jeunes. Pourtant, la recette du succès est peut-être celle-ci : la spontanéité. Ce qui plaît aux spectateurs, c’est probablement la possibilité de s’identifier à un jeune de leur âge, et non pas à quelqu’un qui s’envisage déjà comme un label…
Cette semaine, à Taïwan, une femme nommée Mme Lin a obtenu le divorce auprès du tribunal grâce… au ghosting de son mari. Ghosting ? Mais si, lorsque vous envoyez un message à quelqu’un, que celui-ci est indiqué comme « lu », mais que la personne ne vous répond pas… Vous vous êtes donc fait « ghoster ». En bref, Mme Lin s’est retrouvée hospitalisée après un accident de voiture, et bien qu’ayant averti son mari, celui-ci n’a daigné répondre à ses messages qu’une fois… En six mois.
Si bien qu’à un moment, sa femme envoyait des vingtaines de messages sans réponse, alors même qu’ils étaient tous notifiés comme lus sur la messagerie « Line ». Le tribunal a conclu que ces notifications signifiaient un manque cruel de considération du mari envers sa femme, assez pour acter le divorce illico presto. Hé oui… Maintenant vous ferez attention avant d’ignorer un message, pas vrai ?
La preuve, de plus en plus de chiens sont en partenariat avec des marques pour devenir les icônes de leurs produits. Non, non, vous ne rêvez pas. Des chiens « influenceurs », qui disposent de leur propre compte Instagram – comme celui-ci, par exemple, appelé « MarnieTheDog » et qui rassemble 2,1 millions de followers.
Bah oui, après tout, Internet a donné naissance à des phénomènes très étranges, comme les amateurs de vidéos de chatons, ou ceux qui adulent les photos de chiens. Dans ce cas, pas étonnant que les marques aient compris la tendance, en embauchant littéralement des chiens en guise de vitrine. Par exemple, celui-là nous vend de la limonade ici, ou un eye-liner là. Et le pire, c’est qu’ils coûtent moins chers aux marques que des humains… Alors, prêts à investir dans les canidés ?
Vous vous ennuyez ? Vous êtes stressé(e) ? Vous attendez le bus/un ami/un rendez-vous ? Bref, vous trouverez toujours une raison pour scroller le fil d’actualité de vos réseaux sociaux. Cette semaine, le blogueur Jeff Nagle nous fait remarquer qu’à chacune de ces circonstances, vous pourriez tout aussi bien allumer une cigarette… Alors, réseaux sociaux et clope, même combat ? Après tout, ces deux addictions peuvent être mises en parallèle : vous aurez beau scroller vos feeds, vous ne vous sentirez pas moins stressé ou ennuyé.
À ce titre, le tabac comme les réseaux sociaux nous distraient de ce dont nous manquons vraiment, nous dit-il, que ce soit la confiance en soi ou la sérénité par exemple. Et ce alors même que les deux sont nocifs ; le tabac de manière évidente, et les réseaux sociaux dans leur capacité à nous couper de la réalité. Du coup, c’est à se demander si à l’avenir, les campagnes de sensibilisation aux réseaux sociaux ne remplaceront pas celles du tabac… Bientôt la cure de désintox aux notifications ?
« Si, si, je te jure, j’ai vu ça sur Facebook ». Vous avez déjà entendu ou prononcé cette phrase, et vous n’êtes pas le ou la seul(e). D’après une étude anglo-saxonne de l’institut Reuters et de l’université d’Oxford, ironiquement appelée « I saw the news on Facebook », la plupart des lecteurs d’articles trouvés sur les réseaux sociaux ont beaucoup de mal à en retenir la source.
En effet, moins de la moitié des personnes interrogées sont capables de la restituer alors même qu’ils se souviennent sans équivoque du média par lequel ils ont trouvé l’information. Bon, l’étude nous fait relativiser : les lecteurs les plus jeunes sont ceux qui se souviennent le mieux de la source, tandis que les plus âgés sont un peu à la traîne. Les sources les moins mémorisées sont celles qui concernent des contenus de divertissement ou de sport. Ah, et aussi, l’étude montre que la moitié des personnes interrogées ne lisent pas l’article en entier… On espère que c’est pas votre cas avec celui-ci 😉