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LES 5 ACTUS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CETTE SEMAINE
– SEMAINE #38

  • 22 septembre 2017

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SEMAINE #38 : DU 18 AU 24 SEPTEMBRE

 

Ils ont vraiment de la chance ces influenceurs

On vous parlait la semaine dernière de la triste rumeur pariant sur la fin prochaine de Snapchat. Entre chute en bourse et baisse de l’audience de l’application, Snap Inc avait du souci à se faire devant son concurrent number one, Instagram. Cette semaine, l’appli s’est donc posé la question : notre plateforme est-elle la meilleure pour accueillir des influenceurs ? À l’origine, le format s’y prête peu : Snapchat, c’est avant tout l’application intime que l’on partage avec ses plus proches amis… Il n’empêche que pour rester dans le top 10 des apps les plus téléchargées, encore faut-il avoir le renfort de ces stars du web.
C’est pourquoi Snap Inc a décidé d’étendre son système de comptes certifiés et de stories officielles aux influenceurs, pour leur laisser occuper une place de choix. Désormais, leurs comptes seront visibles en priorité dans les résultats de recherche, ils pourront utiliser des filtres personnalisés exclusifs, et les spectateurs pourront facilement s’abonner à leurs comptes pendant le visionnage d’un de leurs contenus. Alors, on sort le grand jeu pour les influenceurs, Snapchat ? Reste à savoir si ces fonctionnalités suffiront à retenir les célébrités du web sur l’application…

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Content is king – Context is queen

Lorsqu’un pépin atteint un colosse de la Silicon Valley, vous pouvez être sûrs qu’il ne sera pas le seul à réagir. On s’explique : vous vous souvenez du scandale dont on vous parlait à propos du service publicitaire de Google ? Mais si, de grandes marques s’étaient plaintes après avoir découvert que leurs publicités passaient en pre-roll sur des vidéos Youtube ultra problématiques (vidéos racistes ou apologie du terrorisme, par exemple)… La faute à qui ? À l’algorithme bien sûr, qui place les publicités de manière aléatoire, sans s’occuper du contexte.
Quand Google est pris la main dans le sac, Facebook anticipe la critique cette semaine. Le réseau social a annoncé des mesures pour éradiquer le problème. Tout d’abord, en identifiant des catégories de contenus dans lesquels les publicités des annonceurs n’apparaîtront plus par défaut. Ensuite, en autorisant les éditeurs à visualiser les contenus dans lesquels leurs publicités seront susceptibles d’apparaître en leur permettant d’établir une liste blanche. Ces publicités s’inscriront dans des formats tels que les Instant Articles ou les vidéos en live-streaming, de manière à offrir aux marques une publicité contextualisée. Hé oui, la clé c’est le contexte ! Alors, satisfaits ?

 

Qu’ils sont débiles ces algorithmes…

Certes, on constate tous les jours l’opportunité que constituent les algorithmes, mais il faudrait aussi constater l’étendue de leur bêtise. On est désolé, mais là, c’est assez criant pour être souligné. Cette semaine, au Royaume-Uni, un média britannique a dénoncé une faille improbable dans le système de recommandations sur Amazon. Vous connaissez tous cet onglet lorsque vous achetez quelque chose sur le site : « les internautes ayant acheté ce produit ont également acheté » ou le célèbre « produits fréquemment achetés ensemble« . Jusque là tout va bien.
Sauf que le média en question s’est rendu compte qu’en achetant en grande quantité un produit, comme de l’engrais par exemple, apparaissent en suggestion d’achat des produits qui, une fois assemblés, permettent de fabriquer des explosifs. Oui, oui. Amazon vous suggère de quoi réaliser une bombe artisanale à partir d’un achat anodin. Sauf que la vente des produits en question est parfaitement légale au Royaume-Uni, seul leur assemblage pose problème. C’est pourquoi Amazon, face au tollé, a accepté de collaborer avec la police pour identifier les acheteurs manifestement mal intentionnés

 

Elon part en guéguerre

Faut croire qu’Elon Musk n’aura jamais fini de faire parler de lui. Vous avez sûrement entendu ses propos alarmistes cet été concernant l’intelligence artificielle. Le boss de Tesla déclarait qu’elle représentait à ses yeux la plus grande menace sur notre civilisation, notamment à travers la création d’une surhumanité capable de nous dominer. Il allait même à envisager une possible troisième guerre mondiale à l’occasion de la conquête de cette précieuse technologie. Il va un peu loin, non ? Certes, mais c’est Elon Musk, et il bénéficie d’une audience mondiale, voire d’un aura de génie visionnaire… Donc les gens le croient, surtout qu’on est pas tous très calés en intelligence artificielle.
Cette semaine, c’est du côté de Google qu’on lui répond. Le responsable des recherches en IA de la firme qualifie d’irresponsable et d’injustifié les propos apocalyptiques sur cette technologie – sans nommer Elon Musk – tout en reconnaissant certaines inquiétudes comme légitimes. Notamment les biais dans la manière dont les algorithmes sont codés, et le manque de transparence sur les décisions qui peuvent être prises par celui-ci. Hé oui, si des IA pourraient être utilisées pour rendre la justice par exemple, il faudrait que tout le monde comprenne les ressorts de l’algorithme et la manière dont il fonctionne concrètement. Pas évident !

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Pas si inconscient que ça nos millennials

Si on vous dit « données personnelles« , vous dites quoi ? D’après un sondage repris par le Monde cette semaine, les Français sont plutôt inquiets. En effet, 9 Français sur 10 se disent préoccupés par la protection de leurs données personnelles sur Internet, chiffre en hausse de 5 points depuis 2014… Il fallait bien que ça arrive ! Plus étonnant, les plateformes en lesquelles les Français ont le moins confiance sont… les réseaux sociaux. Hé oui, ils sont seulement 10% à leur faire confiance quant à la protection de leurs données.
En même temps, l’idée que toutes nos données soient centralisées dans des entreprises privées à l’étranger n’a, a priori, rien de bien rassurant. Mieux que ça, loin des clichés sur la jeunesse, « inconsciente des dangers du net« , ils sont en réalité bien au fait des questions de confidentialité. Parmi les tranches d’âge interrogées, ce sont eux les plus inquiets, et ceux qui tentent le plus d’effacer des informations les concernant visibles sur le Web. En définitive, pas étonnant que la prise de conscience s’effectue sur un sujet aussi majeur que celui-ci. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de se dire : pourquoi seulement maintenant ?

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Si vous n’avez pas eu le temps de flâner sur le net, prenez le :

  • Des ballons rouges s’immiscent dans le paysage parisien pour le film « Ça ».
  • Les data de millions d’utilisateurs récupérés après le piratage de CCleaner
  • Des forgerons ont fabriqué la hache d’Euron dans Game of Thrones