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LES 5 ACTUS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CETTE SEMAINE
– SEMAINE #39

  • 29 septembre 2017

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SEMAINE #39 : DU 25 SEPTEMBRE AU 01 OCTOBRE

 

Spread The Love

Mais que se passe t-il au juste avec Instagram ? Une étude parue sur le harcèlement en ligne révélait que le réseau social occupe le haut du panier : 42% des personnes interrogées avouent avoir été harcelées dans les commentaires sur leur compte. C’est pourquoi la plateforme réagit et annonce cette semaine des mesures pour « préserver la bienveillance » sur le réseau. En un mot : spread the love. Désormais, les utilisateurs peuvent choisir qui peut commenter leurs photos, et bloquer l’accès aux commentaires à certains comptes indésirables.
Par ailleurs, l’entreprise a conçu un algorithme qui détecte automatiquement et supprime les commentaires malveillants. Félicitations ! Malgré tout, on se demande si limiter ce genre de pratiques changera la nature parfois problématique du réseau social : un endroit où on est spectateurs de la vie magnifiée de stars, où on croit voir des photos prises sur le vif, alors même qu’elles sont retouchées et filtrées… On vous le rappelait dans un précédent article : d’après une étude, Instagram, c’est aussi le réseau social qui met le plus au jour le mal-être de ses utilisateurs les plus jeunes, en modifiant le regard qu’ils portent sur leur corps. Pour lutter contre cette vulnérabilité, peut-être faudrait-il prendre des mesures pour plus d’authenticité sur ce réseau, non ?

 

A l’infini et au-delà !

Et si on sauvegardait sa vie, même dans l’au-delà ? C’est l’idée un peu glauque, on l’avoue, de Grantwill, un site qui permet de stocker toutes nos données après notre décès. Photos, messages, vidéos, identifiants de tous les réseaux sociaux, données administratives… Grantwill fait office de coffre-fort numérique, et vous pouvez choisir lequel de vos proches aura accès à telles ou telles données au moment fatidique. D’après le fondateur du service, Grantwill aspire à encourager les individus à se dire les choses qu’ils auraient toujours voulu se dire, sans jamais l’avoir fait le temps de leur vie. C’est-à-dire qu’il vous offre aussi l’occasion de faire vos aveux et révéler vos petits secrets post-mortem.
C’est pourquoi l’idée de ce site est de se charger de « l’après », de manière un peu étrange. La preuve : vous pouvez prévoir des cadeaux, des messages et toutes sortes de contenus à envoyer à des dates précises à vos proches, des années après votre décès. On se croirait dans Sixième Sens, non ? Après tout, la question du décès prend désormais une autre tournure avec le web : si on passe l’arme à gauche dans la vie physique, il se peut que notre moi numérique nous survive, sans qu’on puisse n’y rien changer. Peut-être qu’un jour, notre moi sur le web sera reconnu comme une autre partie intégrante de la vie, et on sera contraint d’établir notre testament du numérique… En attendant, l’idée nous fait quand même encore un peu flipper !

strong

 

Date without Data

Une chose est sûre, si on pouvait mesurer le nombre de données que l’on transmet continuellement aux réseaux sociaux, on ne serait pas aussi serein. C’est précisément ce qui est arrivé à une journaliste du Guardian cette semaine, qui a demandé à Tinder l’accès à toutes les données personnelles que l’entreprise avait sur elle. En vertu d’une loi européenne sur la protection des données et avec l’aide d’un avocat des droits de l’Homme, elle reçoit… 800 pages de données purement confidentielles. Ses photos Instagram (même après suppression du compte), ses likes Facebook, l’intitulé de son job, son parcours scolaire, le nombre de fois où elle s’est connectée, le nombre de matchs, l’âge moyen de ses matchs, l’intégralité de ses conversations, ses différentes géolocalisations au moment d’utiliser l’application, les heures qui correspondent… Ca fait un peu peur, non ?
Le pire, c’est que l’entreprise dispose d’autres informations qui permettent de personnaliser davantage l’expérience de l’utilisateur, mais qui lui sont inaccessibles. Cela va du profil type de la personne que l’on matche, au profil type de celui qui nous like jusqu’au temps moyen que les utilisateurs passent sur notre profil. En somme, les données des autres utilisateurs nous définissent tout autant que nos propres data mais légalement elles resteront inaccessibles ! Ca aussi ça nous fait encore bien flipper !

strong

 

#280characters

Cette semaine, si vous scrollez votre feed Twitter et que vous voyez des pavés de texte, pas d’étonnement ! En effet, Jack Dorsey – le boss de l’app – l’a annoncé mercredi sur son compte : la limite des 140 caractères, c’est fini. Autrement dit, ce qui faisait la marque de fabrique du réseau social est réduite à néant, puisque la limite est désormais repoussée à 280 caractères. Bon, pour le moment, cette petite révolution n’est testée que sur un échantillon arbitraire d’utilisateurs, et on avait déjà des moyens de contourner la norme à travers les photos ou les liens, qui ne sont pas comptés dans le nombre de caractères.
Malgré cela, la nouvelle n’a pas manqué de faire réagir les internautes, à travers le hashtag « #280characters« . Le moins qu’on puisse dire, c’est que les gens s’étaient habitués à cette contrainte… au point de l’aimer passionnément. Après avoir fait l’effort de condenser leurs tweets toutes ces années, les internautes sont au regret d’abandonner leurs pratiques sur ce réseau social : fini les fameux « threads », ces tweets successifs qui traitent d’un sujet de société et fini les punchlines bien senties que le format Twitter impose. D’après leurs réactions, les tweetos auraient volontiers troqué cette fonctionnalité contre un bouton « modifier ». Pour écrire court, vite et bien. En voilà une bonne idée !

 

Playlist de folie

Dis moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es… Ou plutôt, je te dirai si tu es fou. Hé oui, c’est en tout cas l’objectif de chercheurs à l’Université de New-York : déterminer les préférences musicales des psychopathes. C’est le Guardian qui publie les résultats préliminaires de l’étude cette semaine, et ça en dit déjà long… Après avoir fait passer une batterie de tests psychologiques à 200 personnes, puis évalué leurs préférences musicales, les chercheurs se sont aperçus que certaines chansons sont particulièrement prisées par les personnes les plus fragiles. Par exemple, « Lose Yourself » d’Eminem est un titre sur-représenté parmi les playlists des personnes à tendance psychopathe, tandis que « Titatium » de Guetta est davantage écouté par les personnes les plus saines.
De manière générale, les styles de musique comme le jazz sont écoutés par des personnes inoffensives, tandis que le rap serait l’apanage des potentiels tarés… Hum. D’après le Guardian, les chercheurs veulent aller plus loin pour identifier les titres « à risque » et leurs auditeurs, sans même qu’ils s’en rendent compte. Alors, musique et psychologie, même combat ? On attend de voir, mais ça a de quoi rendre perplexe…

strong

 

Si vous n’avez pas eu le temps de flâner sur le net, prenez le :

  • Joyeux anniversaire ! Les doodles de Google ont 19 ans
  • Smartphone era or not ? D’après Google, pour la première fois en France, les requêtes sur mobile ont dépassé les recherches à partir d’un ordinateur 😉
  • L’IA, avenir de la publicité en ligne ? D’après Quartz, oui !