BLOG
Let's read some news

LES 5 ACTUS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CETTE SEMAINE
– SEMAINE #47

  • 24 novembre 2017

bannière-spoke

SEMAINE #47 : DU 20 AU 26 NOVEMBRE

 

Carton rouge

C’est Quartz qui nous le dévoile: si vous avez un smartphone Android, et si vous avez désactivé la géolocalisation… Google sait quand même où vous êtes. Comment ? Parce qu’Android collecte votre position, même hors connexion, et même lorsque vous avez désactivé la fonctionnalité, puis l’envoie à Google une fois que vous êtes à nouveau en ligne… et ce depuis janvier.
En vérité, ce sont les smartphones Android qui enregistrent les adresses des antennes-relais qui nous entourent lorsque nous nous déplaçons avec notre téléphone, avant de les envoyer à Google à notre insu. Les adresses de ces antennes-relais permettent de nous localiser plus ou moins précisément selon le volume d’antenne-relais au kilomètre carré. Ce petit hiatus s’explique selon Google par une volonté d’améliorer ses services, tout en assurant que ces données n’étaient pas stockées. Étrangement, la firme a néanmoins décidé d’arrêter cette collecte fin novembre. Bah oui, il faudrait savoir : si vous donnez aux utilisateurs le choix de désactiver une fonctionnalité, donnez-le leur vraiment.

strong

 

Nouveau scandale !

La saga Uber n’est pas prête de s’achever. C’est la chaîne Bloomberg qui révèle l’affaire cette semaine… alors même que le scandale date d’il y a un an. L’entreprise avait été piratée massivement : les données de 57 millions d’utilisateurs avaient été volées, incluant numéros de téléphone, noms, adresse mails, et même numéros de permis pour les chauffeurs affectés. L’actuel PDG déclare s’être « assuré » que les données avaient été détruites, en avouant ne pas savoir ce qu’elles contenaient précisément.
C’est là que Bloomberg entre en piste, révélant qu’une rançon avait été payée à l’époque par l’entreprise aux hackers, d’un montant de 100 000 euros, pour éviter qu’ils n’ébruitent leur exploit. De quoi se frotter les mains… Quant au délai d’un an qui sépare le scandale de sa révélation, ce serait d’après le PDG à cause d’une connaissance tardive de l’incident après son arrivée en fonction. Depuis, le débat est relancé sur la sécurisation des données des utilisateurs, et à juste titre. Quant à Uber, la saga commence à ressembler étrangement à celle du Parrain…

 

L’amour 3.0, ça donnerait quoi ?

D’après David Evans Bailey, chercheur en réalité virtuelle, la VR pourrait être le prochain tournant des rencontres virtuelles amoureuses. Après Meetic, Tinder, et tous les réseaux sociaux qui entretiennent nos liens intimes, le chercheur s’interroge sur la possibilité de la réalité virtuelle comme nouveau moyen de rencontre, et surtout, de « date« . Il cite une étude menée par deux universités américaines, qui démontre qu’en moyenne, après un échange virtuel entre deux personnes, l’attraction lorsqu’elles se rencontrent en vrai a tendance à baisser.
Néanmoins, plus les échanges en ligne sont soutenus, plus le taux de déception est moindre au moment du face-à-face. Dès lors, la réalité virtuelle pourrait être un remède pour maintenir l’intensité de la rencontre, voire la démultiplier, puisqu’elle serait un compromis entre une rencontre réelle et un échange virtuel. Par ailleurs, le procédé permettrait d’éviter les couacs de la rencontre : les blancs dans la conversation, les postillons, le malaise au moment de régler l’addition, bref, tout ce dont on a l’habitude. Ca vous tenterait, vous ?

strong

 

Le chiffre qui étonne

Chers amis drogués aux réseaux sociaux, nous sommes sur la voie de la guérison. On plaisante bien sûr, mais en tout cas, une étude d’un institut américain nous annonce cette semaine que l’usage de Facebook a fortement baissé en 2017. En moyenne, nous avons passé 43% de temps en moins sur ce réseau social par rapport à l’année précédente : alors que nous consultions l’application 10 fois par jour voire plus en 2016, nous la consultons plutôt 5 à 6 fois par jour désormais.
Bon, il y a pas de quoi s’extasier, surtout que la durée des sessions est à peu près constante depuis l’année dernière. Dans ce cas, est-ce que c’est à Facebook de s’inquiéter ? Pas vraiment, puisque le mastodonte dépasse tous ses concurrents de loin, et ce malgré cette baisse. À ce jour, on ne peut pas déterminer la cause exacte de ce soudain désintéressement, si ce n’est à le mettre en lien avec le passage à un fil d’actualité qui valorise de plus en plus les formats vidéo, au point peut-être de lasser les internautes. Justement, tant qu’on y est : arrêtez de nous tagguer sur des vidéos débiles, on en a marre.

 

La mélancolie en mal d’amour

Alors même que l’on décrit notre époque comme celle de l’incertitude, parfois même de la nostalgie pour les époques passées, il semblerait que la musique et nos artistes nous en disent autre chose. Cette semaine, c’est Quartz qui expose une étude américaine selon laquelle, depuis 2010, les chansons dites « mélancoliques » se font de plus en plus rares. Intitulée en anglais « le majeur en hausse, le mineur en baisse », en référence aux accords utilisés par les compositeurs, l’étude montre qu’à l’inverse, les artistes ont plutôt tendance à composer des chansons joyeuses.
Les chercheurs ont analysé plus de 90 000 chansons anglaises de 1950 à aujourd’hui, leurs accords et le contenu de leurs textes, classés selon leur degré de positivité de 1 à 9. Le résultat est formel, alors même que les chansons tristes étaient très populaires parmi les artistes, depuis 2010, elles sont peu à peu en voie d’extinction. Bien sûr, si elles sont de moins en moins composées, cela ne signifie pas qu’elles sont de moins en moins écoutées. Ca pourrait faire un bon sujet d’étude ça d’ailleurs, non ?

strong

 

Si vous voulez être le geek le plus cool ce week-end, sachez que…